L’histoire est inspirée de faits historiques :
1946, après la seconde guerre mondiale, l’Italie du Sud est dans la misère.
Les communistes, par le biais d’une association, mettent en place un programme
d’accueil des enfants napolitains très pauvres par des familles de Modène ou
Bologne pour quelques mois. Amérigo Speranza a 7 ans ; il porte le nom de
sa mère, Antonietta, qui est célibataire et tellement démunie qu’elle décide de faire profiter
son fils de ce programme.
Par la voix enfantine d’Amérigo surnommé
« Nobel » par ses amis, ce livre décrit l’appréhension des enfants
qui ne comprennent pas les raisons de ce voyage en train, car les parents n’expliquent
pas et les rumeurs circulent. C’est un roman intéressant grâce aux descriptions
enfantines qui ne manquent pas, heureusement, d’humour pour évoquer le
voyage en train dans la première partie, puis l’accueil par les familles et
leur nouvelle vie, et enfin leur retour à Naples. En dernière partie, on les
retrouve adultes en 1994.
L’auteur, Viola Ardone, analyse bien l’amour
« manqué » entre Amerigo et sa mère. Elle raconte aussi les
difficultés du Parti communiste en lien avec cette initiative et l’importance
du rôle des femmes souvent méconnu. Même si certains évènements dans le récit sont
attendus, c’est un bon moment de lecture !
Bon roman émouvant et instructif et avec des
personnages attachants.
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