Léonor
de Récondo part sur les traces de sa grand-mère Enriqueta,
contrainte à l’exil pendant la guerre d’Espagne en
août 1936.
En
demandant la nationalité espagnole grâce à une nouvelle loi qui
permet aux descendants d’exilés politiques d’obtenir la
nationalité perdue, l’auteure ravive la mémoire familiale et
interroge ce que l’on hérite du passé : les silences, les
blessures, mais aussi la force de transmission.
Ce
roman n’est pas seulement une histoire de famille : on y trouve la
quête de nationalité, la reconnaissance légale, la mémoire de la
guerre civile espagnole, mais aussi la mémoire des exilés, la
transmission de l’identité, le droit de revendiquer ce qui a été
arraché par l’Histoire. Tout
cela place le livre sur un plan plus collectif.
Quelques
passages peuvent être trop travaillés, ce qui donne un certaine
lenteur au rythme du livre. Il
n’y a pas d’intrigue à proprement parlé, ce qui peut frustrer
certains lecteurs.
L'auteur parle de son roman:
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