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Choisissez le moment de la journée qui vous convient le mieux, dans l'après-midi (17h) ou dans la soirée (20h30), Danielle Coum assurera les deux séances!
Ce livre n’est pas triste. Il est très bien documenté d’une
part, sur les éléphants et leur attitude face au deuil étudiée par Alice
(d'où le titre : la tristesse des éléphants) mais aussi sur le surnaturel et la
voyance. Ces 446 pages se lisent rapidement car l’intrigue est bien menée vers une fin inattendue et surprenante (pour
un lecteur trop rêveur ou naïf!).
Elle arrive au terme de son voyage, relâche ses carpes dans les étangs, mais est engagée
par le chef du service des "Jardins et des étangs" qui lui propose de tenir un
rôle dans un concours très spécial. Elle gagne et reçoit une prime très
importante qu’elle va emmener aux siens dans le village.![http://liseuse-hachette.fr/file/35709?fullscreen=1&editeur=Editions%20Stock#epubcfi(/6/2[F001_couv]!4[couv-0001]/1:0)](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcWSeO78iTY0qLEsQCr2yHYZFpKzy0N4hM6ImSZh-9PrMWftzG9VYTlrVvlwQqGO_UOIHS7d72CCvxdnRVSVlzA3EsHLFkgYoPQzMemgWg4nqODbj_IXKNOzfnHPQzZs7aptnHAcpkHGs/s320/la+t%25C3%25A9m%25C3%25A9raire.jpeg)


Mais c'est surtout par la finesse des notations de sensations infimes, d'émotions, de moments de grâce imperceptibles, de petites joies ténues miracles du quotidien que ce livre m'a touchée.
Chacun reconnaitra dans cette famille fictionnelle un ou deux portraits de
son entourage réel. Mais l’immense attrait de ce roman ne réside pas dans l’analyse
des liens familiaux. Ce roman est passionnant parce qu’il donne à voir la ville
d’Alep dans la vie, et non à travers les images de destruction et de mort. Ou
plus exactement, à travers les cinq décennies traversées par cette famille, le
lecteur assiste à la lente montée de la dictature dans cette région du monde.
Mais le parti pris n’est pas d’offrir le prisme religieux comme angle
d’observation. L’auteur nous offre plutôt la possibilité de découvrir la vie à
Alep avant la guerre et de comprendre comment tout un peuple se retrouve pris
dans des jeux politiques qui dépassent l’individu et l’emprisonne. Chacun des
personnages offre une vision d'une forme de résistance, quelque chose de l’ordre
de la résilience plutôt que de l’héroïsme ou du politique.
Ce
roman est le premier volet d’une trilogie qui verra le prochain tome sortir en
octobre prochain. D’une lecture facile, l’histoire est prenante à travers une Islande
de la « Situation » résultat de la présence de jeunes soldats
qui sèment le trouble parmi la population féminine.
Daniel Pennac développe l’intrigue rapidement en
mettant en scène ses anciens personnages des romans, « Au bonheur des ogres »
et « La fée carabine ». Daniel Pennac a pensé à un glossaire bien utile même si
au début de la lecture, la démarche est fastidieuse compte tenu du nombre
important de personnages. Il aborde à travers les aventures de cette famille
Malaussène divers sujets d’actualité comme les règlements de compte entre un
écrivain et sa famille, la téléréalité, la justice, la financiarisation, le football…![http://liseuse-hachette.fr/file/35533?fullscreen=1#epubcfi(/6/2[html-cover-page]!4/1:0)](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOXvCD7gPC50HjsJWk2kN7lo9E3Q2uan5zKWTqwkhyphenhyphenw2SFgdrJrVb8SfDrk0YO0XEpDrYjXAGLb8nh458b0GwHHj3cPSleGcxn7a_kGAF9ZfX7R_CPV04hVUpwPLW9NBI1NoIq7EovB9w/s320/danser+au+bord+de+l%2527abime.jpeg)
"«Ça va Aman? Je te fatigue pas trop, avec ma vie de Monsieur Tout le Monde? Tu reprends une bière?»
Que le lecteur rêvant de revivre sa découverte émerveillée des trésors de Venise n'ouvre surtout pas ce livre! Une déambulation dans une Venise insolite... pourquoi pas? Mais il ne s'agit pas de cela.