Ce
second ouvrage de Jodi Picoult entraine son lecteur dans la même dynamique que
le précédent (La Tristesse des éléphants).
Pour
ce nouvel opus autour de la descendance et de la question de la transmission,
l’auteur entrecroise quatre portraits de femmes. La première est Ruth, et la
véritable héroïne de l’histoire. Cette femme noire américaine d’une quarantaine
d’année s’est battue toute sa vie pour faire oublier sa couleur de peau dans
une société américaine raciste. Elle a ainsi fait le pari que son fils,
Jefferson, brillant lycéen serait davantage reconnu pour ses qualités
intellectuelles s’il grandissait dans un quartier conforme aux aspirations des
blancs. Ce parti pris est l’opposé de celui de sa sœur Rachel, qui lutte contre
toutes les formes de discrimination qu’elle subit.
La
troisième femme est Brittany, jeune femme appartenant au suprématiste et sur le
point d’accoucher. C’est à la maternité que va se nouer l’intrigue, puisqu’elle
y rencontrera Ruth dont le métier est sage-femme.
De
cette rencontre, va surgir l’apparition du quatrième portrait : Kennedy,
une blanche qui se revendique non-raciste. Mais la rencontre avec Ruth va la
conduire à se poser moult questions sur son positionnement et l’obliger à
s’affermir dans ses convictions.
Ce roman, assez conséquent,
se lit avec facilité et a pour origine un fait divers. Les quatre femmes
tendent à tour de rôle un miroir assez impitoyable d’une société américaine
encore très ségrégationniste. La dynamique de l’intrigue emporte facilement le
lecteur à travers les 500 pages. Si l’issue est assez attendue, l’on s’attache
à ces femmes et on les suit dans leurs errements avec beaucoup d’intérêt.
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Du même auteur, nous vous proposons également:
La Tristesse des éléphants
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