Edouard Louis rend visite à son père qu'il n'a pas vu depuis longtemps. Il le trouve affaibli, diminué, souffrant d'une forme grave de diabète.
Il évoque la vie de cet homme auquel, selon lui, on a volé ses rêves et sa vie. Il le fait avec une certaine empathie et semble avoir évolué depuis son premier roman "En finir avec Eddy Bellegueule" où les relations avec sa famille étaient marquées par la révolte, voire la haine. Aucune vraie communication cependant avec le père, empêtré dans des clichés bien établis de virilité et de comportements dits masculins.
Deux mondes...
Seul le fils s'exprime. Ses études le lui ont permis. Son père n'a pas eu cette chance. C'est la meilleure partie de ce très court roman.
Edouard Louis entreprend ensuite d'énumérer les différents présidents qui se sont succédé et qui, par leur politique, ont progressivement tué son père en lui volant sa vie.
J'ai trouvé cette attaque en règle trop systématique et cette accusation trop facile.
L'auteur n'a pas mis de point d'interrogation après le titre. Ce n'est pas une question, mais une affirmation, une certitude. La politique menée par les différents présidents est-elle entièrement responsable du sort des démunis? Cela me semble plus complexe.
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Du même auteur, nous vous proposons également:
En finir avec Eddy Bellegueule
Histoire de la violence (coup de coeur!)
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