Trêve des confiseurs pour le BibBlog, mais la médiathèque, elle, reste ouverte pendant les fêtes!!!
Bonne année :-)
!!! COUP DE COEUR !!!
Présentation de l'éditeur :
Gil
Desroche, ancien commandant de police reconverti en écrivain, se retrouve au
commissariat d'Auxerre pour déposer plainte suite à des dégâts causés par des
inconnus sur sa voiture lors de la gay pride qui a eu lieu au centre ville. Il
croise dans les locaux du commissariat une jeune femme, psychiatre, qui de son
côté vient se plaindre de harcèlement à son domicile de la part d'un jeune garçon.
L'histoire de la jeune femme, qui laisse circonspect le
policier chargé d'enregistrer la plainte, interpelle en revanche l'ancien
policier, celui-ci décide de lui venir en aide.
1492 : Colomb ne découvre pas l’Amérique.
Loup et Paloma sont les enfants, non désirés, d'Eliette. Eliette était une petite fille charmante dont la grande beauté et la voix magnifique faisaient la gloire de ses parents. Elle a subi cette situation aliénante de jolie poupée à exposer: maquillage, vêtements de princesse, exhibition au regard des autres jusqu'au jour où tout explose: dépression, repli sur soi, hospitalisation, révolte allant jusqu'à incendier la demeure de ses parents.
!!! COUP DE COEUR !!!
Il est donc question :
de liens
familiaux forts et de vie communautaire (tissage des générations, maisons
communautaires et constructions éphémères),
de survie (chasse, pêche, cueillette, froid, nuit…),
de paysages
fantastiques (toundra, aurores boréales, banquise, iceberg, falaises, désert
blanc…),
de
sentiments (peur, ennui, joie, amour, haine,
jalousie, respect…).
Captant fébrilement l'instant dans son métier de photographe comme dans sa vie sexuelle (le roman s'ouvre sur une scène très crue) elle tente de faire réagir son frère prisonnier de la drogue et de la vie cloîtrée avec des parents à la morale rigide en Normandie.
Tout commence comme une enquête policière. Le narrateur, jeune employé dans une agence de détective privé, s'est vu chargé autrefois de se renseigner sur une certaine Noëlle Lefebvre qui vient de disparaître. Le dossier étant presque vide, il va chercher, de rencontres en témoignages, à élucider l'énigme de cette disparition. Cette quête semble dépasser la simple obligation professionnelle et, entre les zones d'ombre de l'oubli, les éclipses de mémoire et la fragilité des témoignages, il tente de démêler les fils embrouillés d'une existence.
"Nora Linde, désormais en poste à l’Agence de Lutte contre la Criminalité
Financière, profite de ses vacances à Sandhamn avec son compagnon
Jonas et leur fille de quatre ans Julia. Mais l’idylle estivale est vite
troublée par l’arrivée de Carsten Larsson, un requin de la finance
engagé dans des affaires troubles en Russie. Larsson a acheté la belle
et grande plage au sud de l’île, et la villa de luxe qu’il y a fait
bâtir éveille les rancœurs des insulaires. Le soir de la pendaison de
crémaillère, une partie de la villa prend feu et on découvre un cadavre
dans les décombres. Nora Linde n’a d’autre choix que de solliciter son
meilleur ami et collaborateur, Thomas Andreasson, pourtant en plein
doute après vingt ans de métier. Incapable de lui refuser son aide,
Thomas s’attaque à une nouvelle affaire…
"Première surprise : l’ancêtre du français, ce n’est pas le gaulois
mais le « roman », la langue romaine issue du latin de Jules César, le
vainqueur de la Gaule !
Pour coller au plus
près du personnage, les chapitres portent des couleurs : turquoise, hypnotique
et durable ou rouge carmin, par exemple. 

Suite à l’accident,
Kity est en fauteuil roulant et n’a plus accès à la parole.
Alison,
quant à elle, prise d’une infinie
culpabilité se mutile et refuse de voir la vérité en face.
La nuit, j’écrirai des soleils de Boris Cyrulnik est un essai autobiographique sur les blessures de l'enfance.
Grace aux récits intimes de son enfance, il est possible de
retrouver la lumière et donc écrire des soleils.
Fatou est de nature optimiste et transmet à tous son sens
positif, sa gaieté et son humour. Il est coutumier d'entendre les clients
interrogés au téléphone par un "où es tu ?" répondre "au boulot"...
Fatou tombe brutalement dans un état dépressif en
concomitance avec le décès du voisin propriétaire de l'épicerie. Rien ne vient
à bout de son état, de ce détachement brutal, malgré la consultation de marabouts. Ses proches n'arrivant pas à
s'expliquer la situation décident d'envoyer
leur amie retrouver sa terre natale, l'Afrique et son village. Félix accompagne
sa mère dans ce voyage sans vraiment en espérer une guérison.
Ginette Kolinka nous fait le cadeau d'un petit ouvrage précieux. En dehors de toute pudeur, ce que lui permet son grand âge, elle nous livre en toute simplicité son témoignage, pendant qu'il en est encore temps. Une femme simple qui dit simplement ce qu'elle a vécu, vu, ressenti, senti aussi.
Le schmock de Franz-Olivier Giesbert nous emmène dans
l’histoire d’Hitler, de sa prise du pouvoir et de sa gestion de l’Allemagne.
Pour répondre à la
question « Par quelle aberration, à cause de quelles complaisances, quelles lâchetés, le nazisme fut-il possible ? »,
l’auteur nous emmène dans deux sagas
familiales.
Ce roman est sympathique. Un
homme de 50 ans se réveille d’un coma suite à un accident et s’aperçoit qu’il
est amnésique. Plus exactement, il a oublié les 16 dernières années de son
existence. Il se pense comme un trentenaire, tandis qu’il se découvre un
remariage, un fils adolescent et une profession qu’il a oubliée.
Dans ses Carnets, G. Sapienza - entre 1976 et 1993 - évoque sa vie difficile de femme rebelle qui secoue la morale. Elle avance sur un fil fragile, connaît la prison, l'internement psychiatrique, les électrochocs, les suicides manqués. A la fois engagée, ouverte sur le monde et solidaire, aimant la vie et connaissant des moments de dépression.
Thomas est
habité par le fantôme de ce père qui n'a pas toujours été présent mais qui
maintenant habite ses pensées. D'un esprit vagabond, il revit des moments où
les souvenirs rejoignent l'imaginaire et au fur à mesure, cette rencontre
débouche sur le passé, un moyen peut être de rattraper le temps perdu.
Apparition, rêve, cauchemar, quelle réalité accorder à cette histoire qui prend
naissance quand Thomas pensant fumer une cigarette, en fait, tombe sur un
joint...
C’est à la fois un roman et un récit autobiographique
de ce grand écrivain indien et non pas l’histoire d’un animal comme le singe
qui est évoqué dans le titre, au début et à la fin du livre. A partir de sa
propre expérience, l’auteur raconte ses amours et ses liens politiques. Il décrit avec sensibilité les difficultés de
la construction de l’identité dans l’exil, c’est-à-dire à la fois se sentir
seul et de passage, mais aussi coupable d’avoir abandonné sa famille. Ce n’est
toutefois pas un livre triste, car l’auteur évoque de nombreuses anecdotes avec
humour et un ton léger pour raconter une manière de vivre différente de la
sienne et les débats qui déchirent les Américains. Il a ajouté des photos, coupures
de journaux et extraits d’ouvrages pour mieux expliquer ses pensées.
Une jeune femme, Rachel,
croise un bel homme aux yeux bleus magnifiques à la sortie d’un immeuble
parisien…