[En date du 25 août, vous trouverez un
premier article concernant cet ouvrage (rubrique "On les a aussi") qui
permet la lecture de quelques pages de ce roman, c'est ICI . Nous ajoutons aujourd'hui cet article, compte-rendu de notre Comité de lecture.]
Il s'agit d'un roman social du début du 21ème siècle. Pierre est employé à la sécurité
chez Auchan; Louise son épouse est soignante
dans un service de soins palliatif; Geoffroy, leur fils âgé de
13ans, est atteint d’une forme d’autisme qui n’atteint pas ses performances
intellectuelles. Geoffroy est extrêmement sensible aux couleurs. Par exemple,
lorsqu’il prend ses repas il range ses aliments de façon chromatique.
Le
roman se situe au début du mouvement des gilets jaunes. Pierre est complétement
investi dans ce mouvement. Il utilise même son fils pour lancer le premier
projectile.
Le
couple se déchire, Pierre rejoint Julie sur les ronds-points et Louise se noie
dans le travail.
Geoffroy se retrouve seul. Heureusement, il rencontre Djamila.
Grégoire Delacourt nous fait vivre ces
tranches de vies multiples. Il dresse des portraits au vitriol arrosés de jus
de fruits multicolore pour faire passer la difficulté de la vie.
Si
l’idée est intéressante, l’écriture alterne entre des passages poétiques et des
réflexions abruptes, qui m’ont parfois
heurtée voire même choquée.
Pour donner de la valeur à son écrit l’auteur nous glisse régulièrement des citations émanant de chansons ou de poèmes. Le titre lui-même est tiré d’un poème d’Aragon « Un jour viendra couleur d’orange »… un jour d’épaule nue où les gens s’aimeront.
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