L’histoire commence en 1079 à Acre, ville à une
centaine de kilomètres de Jérusalem et se termine en 1104 à Capharnaüm. Jeune
juif fasciné par la magie des icônes orthodoxes, Avner se convertit au
catholicisme pour pouvoir réaliser des icônes. Toutefois, il n’éprouve pas
vraiment la foi ! Et…
C’est un livre intéressant. Avner voyage à dos d’âne
au Proche Orient et nous fait apprécier la beauté de la nature. On suit son parcours initiatique avec son mentor, Mansour,
marchand musulman ambulant qui lui
fait parfois quelques discours moralisateurs. L’auteur conte cette histoire de façon vivante avec de nombreux
personnages. On découvre aussi l’art de l’iconographie : « On ne
peint pas une icône. On l’écrit ». Les portraits qu’Avner réalise suscitent
diverses réactions, procès, autodafé et révoltes. En effet, il remet en
question les différents dogmes religieux. En fait, il a le don de restituer
dignité et bonheur aux hommes qu’il peint.
A travers son héros Avner qui
s’interroge constamment, l’auteur, Metin Arditi, mène une vraie réflexion sur
les religions et la liberté de penser.
Roman-conte intéressant.
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