Carnaval noir - Metin Arditi

Avec la rentrée littéraire, voici le dernier Metin Arditi, dont plusieurs titres sont déjà à la bibliothèque. 

Pour les lecteurs qui ne ratent pas un rendez-vous avec cet auteur, peut-être ressentiront-ils une pointe de déception. L’écriture si fluide habituellement est devenue presque facile. On ne retrouve pas la densité de son écriture pour traduire les nuances des sentiments.

En revanche, ce roman entraîne avec enthousiasme son lecteur en Italie, et tout particulièrement à Venise. Si l’écriture est moins intimiste, elle en devient beaucoup plus tourbillonnante. A mi-chemin entre un roman comme le Da vinci code de D. Brown et Au nom de la rose d'Umberto Eco, Metin Arditi nous expédie à la suite de Benedict Hughes (professeur de latin à l’université de Genève) dans les tréfonds des manigances du Vatican. 

L’intrigue nous offre quelques cadavres, il est question d’attentat, et pourtant… ce n’est pas vraiment un roman policier. Ce livre est à prendre tel qu’il vient : le lecteur l’ouvre à la première page pour ne plus le quitter jusqu’à la résolution.

Et si les afficionados seront surpris, ce titre est une excellente occasion de découvrir cet auteur. 

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