« Un fils qui
est un père,
Un père qui est un grand-père,
Une fille qui est une sœur,
Une mère qui est une petite amie »…
Tout cela pour
situer les personnages qui sont toujours nommés ainsi. Vous avez là par ces
désignations, la banalité de la vie.
Jonas Hassen Khemiri
nous entraine au plus profond de la vie domestique. La temporalité est indiquée
par des jours. On compte ainsi une dizaine de jours, donc dix chapitres. « Le
père qui est un fils » a pris un congé sabbatique pour s’occuper de ses
deux enfants « la fille de quatre ans » et « le garçon d’un
an ».
Parallèlement à ces longues descriptions du quotidien,
parfois cocasses, sordides ou humoristiques où chacun pourra se reconnaître, l’auteur
nous emmène dans les profondeurs de l’âme, dans les relations intra-familiales, dans la vie ordinaire en Suède.
Au fil des pages, on
sent monter la souffrance de « ce père qui est un fils » en tentant de rejeter
l’autorité paternelle, d’où le titre « la clause paternelle »
Prix Médicis étranger 2021.
CLIQUEZ SUR LA COUVERTURE POUR LIRE UN EXTRAIT!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire