Rose vit en France et il n'a pas le droit de la rencontrer (interdiction de sa mère). Il ne la connaît qu'à travers des photographies.
Haru nous relate sa vie, sur une cinquantaine d'années. Ses relations, ses conquêtes amoureuses, son travail. Ses balades entre les temples et les cimetières alternent avec ses conquêtes et les moments où le saké coule à flot.
Ecriture poétique, mélancolique et détaillée, mais un peu lente avec quelques longueurs.
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La Vie des elfes
L'Elégance du hérisson (texte lu)
Mon avis est plus enthousiaste!
RépondreSupprimerA mon sens, c'est un splendide roman avec des descriptions incandescentes de la nature, comme dans une estampe - Kyoto, ses temples, ses jardins, ses légendes (celle du Renard (Inari) traverse tout le roman et chacun peut l'interpréter à sa façon), cela constitue une magnifique toile de fond pour cette quête intérieure d'une "forme qui parle à l'esprit".
Méditation sur la vie, la mort (elle frappe cruellement l'entourage de Haru), la présence, l'absence, le sens de l'existence.
"A l'heure de mourir, Haru Ueno pensait: maintenant je vois, maintenant, je suis accordé aux choses".
J'ai tellement aimé ce roman que je l'ai immédiatement relu une seconde fois pour mieux m'imprégner de sa beauté.