Présentation de l'éditeur :
"Ils sont frère et sœur. Quand l’histoire commence, ils ont dix-neuf et treize ans.
Cette histoire tient en quelques mots, ceux que la cadette, témoin malgré elle, prononce en tremblant : «Papa vient de tuer maman. »
Passé la sidération, ces enfants brisés vont devoir se débrouiller avec le chagrin, la colère, la culpabilité. Et remonter le cours du temps pour tenter de comprendre la redoutable mécanique qui a conduit à cet acte.
Avec pudeur et sobriété, ce roman, inspiré de faits réels, raconte, au-delà d’un sujet de société, le long combat de deux victimes invisibles pour réapprendre à vivre."
Cette histoire tient en quelques mots, ceux que la cadette, témoin malgré elle, prononce en tremblant : «Papa vient de tuer maman. »
Passé la sidération, ces enfants brisés vont devoir se débrouiller avec le chagrin, la colère, la culpabilité. Et remonter le cours du temps pour tenter de comprendre la redoutable mécanique qui a conduit à cet acte.
Avec pudeur et sobriété, ce roman, inspiré de faits réels, raconte, au-delà d’un sujet de société, le long combat de deux victimes invisibles pour réapprendre à vivre."
Notre avis :
Une enquête assez brève puisque le père va avouer son meurtre, pour lui un accident, pour ses enfants un acte impardonnable et pour les médias, un féminicide de trop.
Comment faire son deuil? Ce père censé protecteur envers sa femme et ses enfants devient un meurtrier.
Miroir terrible du monde révoltant d'aujourd'hui.
Roman puissant.
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Un deuxième avis, plus enthousiaste, a été ajouté en commentaire!
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De là, on voit la mer
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Se résoudre aux adieux
Un Garçon d'Italie
Un Homme accidentel
Un Instant d'abandon
Une Bonne raison de se tuer
NOUVEL AVIS DU COMITE:
RépondreSupprimerLe roman s'ouvre sur une révélation glaçante; le narrateur, 19 ans, reçoit un appel de sa soeur, Léa, 13 ans: "Papa vient de tuer maman".
Sidération devant la violence du choc. Il est étudiant à Paris, elle se retrouve seule à Blanquefort car le père a pris la fuite. Il se précipite, hagard, dans le premier train. Il découvre l'horreur du crime, s'interroge, remonte dans le passé, essaie de soutenir Léa, de comprendre l'incompréhensible et de nommer l'innommable. Il a quitté la maison familiale depuis 5 ans et beaucoup de choses lui ont échappé sur la vie de ses parents. Léa, elle, a tout vu: la violence grandissante du père jaloux, l'effacement progressif de la mère droguée au Prozac, et, surtout, elle a vu le meurtre dans toute son atrocité. Le narrateur découvre tout ce qui lui a échappé. Il est rongé de culpabilité vis-à-vis de sa mère et de sa soeur traumatisée alors qu'il vivait dans l'ignorance.
Après les interrogatoires, l'épreuve de l'enterrement puis du procès, Léa sombre de plus en plus dans un état dépressif. Comment se reconstruire après un tel traumatisme?
Evitant tout voyeurisme et tout pathos, Ph. Besson analyse avec sensibilité, justesse et pudeur le déchirement de ces deux adolescents dont la jeunesse et la vie ont été saccagées.
C'est un roman bouleversant.