L’histoire : Gyeongha est une écrivaine recluse
dans son appartement de Séoul. Elle prépare sa « lettre d’adieu au monde »… Mais elle reçoit un message d’une amie,
Inseom, photographe et ex-documentariste devenue ébéniste dans un petit village
de montagne de Teju. Elle lui demande d’aller d’urgence s’occuper de son
perroquet, laissé seul dans sa maison. Commence alors un véritable parcours du
combattant en pleine tempête de neige et en forêt… Le passé revient…
Ce livre raconte, entre autres, le documentaire réalisé
par son amie sur les atrocités commises fin des années 1940 par l’armée
coréenne et par des miliciens en Corée du Sud. Passé et présent se mélangent
avec des fantômes… et il est parfois compliqué de s’y retrouver entre le rêve
et la réalité.
L’auteur Han Kang écrit très bien ; elle relate les
relations amicales entre ces deux principaux personnages et analyse les rapports mère-fille. Elle décrit
la nature et en particulier la neige. C’est magnifique ! Elle utilise le
rêve et un langage poétique pour faire passer l’horreur de cette époque.
Roman
particulier et très différent des autres livres de la rentrée littéraire.
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Prix Médicis étranger 2023.
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