Attention!
La Bibliothèque sera exceptionnellement fermée le JEUDI 2 MAI!
Ouverture habituelle
le vendredi 3 et le samedi 4.
A
travers cette fiction, l’auteur dénonce le phénomène de surendettement créé par
le système universitaire américain. Sous le prétexte de rendre possible l’accès
aux études pour tous, certaines banques américaines en profitent pour avoir
recours à des taux d’intérêt qui grèvent à vie le budget des étudiants
emprunteurs. 
« Sept fois ils se sont dit oui. Dans des consulats obscurs, des mairies
de quartier, des grandes cathédrales ou des chapelles du bout du monde.
Tantôt pieds nus, tantôt en grand équipage. Il leur est même arrivé
d’oublier les alliances. Sept fois, ils se sont engagés. Et six fois,
l’éloignement, la séparation, le divorce…
L’histoire :
Le premier chapitre démarre par un extrait d’un roman subversif et
d’anticipation, « Le grand déplacement » écrit par Vivien de Lynden,
jeune homme désespéré par le déclin de la France et porte-parole d’un petit groupe de jeunes
identitaires, les Hussards qui veulent exiler en Lybie des millions de
personnes pour refus d’assimilation… Ce roman a été envoyé au narrateur par la mère de Vivien, Gaïa, pour qu’il
trouve un éditeur. Mais le narrateur estime que ce livre n’est pas publiable à
cause de la haine engendrée par les réflexions adressées aux Blancs, Noirs,
racistes, antisémites, catholiques, journalistes, politiques... Le narrateur se
souvient alors des « diggers » (« ceux qui creusent, cherchent
au-delà des mensonges ») liés à une confrérie sur l’Alternaissance publiée
par Gabriel Osmonde sur les trois naissances : naissance biologique, puis
sociale et enfin une troisième naissance qui consiste à se détacher des deux premières… Il rencontre Gabriel
Osmonde… Puis Gaïa….. Que deviendra ce
« brulôt » ? et quels seront les effets sur Vivien ?
Gaïa ? et aussi le narrateur ?
Ce récit rend hommage à l’écrivain israélien Aharon
Appelfeld, "le rescapé de la Shoah", qui est décédé en janvier 2018 à
l’âge de 85 ans. L’auteur, Valérie Zenatti, a été la traductrice d'onze de ses livres
écrits en hébreu depuis 2004 ; elle est devenue son amie malgré
l’importante différence d’âge, quarante ans, et l’éloignement de leur
habitation, lui à Jérusalem et elle à Paris.
Ce roman se lit comme on mange un
éclair au chocolat. On l’a à peine entamé qu’il est déjà fini. C’est l’histoire
de trois couples, un par décennie entre 40 et 70 ans. Chaque binôme souffre de
la problématique propre à sa tranche d’âge. Lorsque les uns s’interrogent sur
leur désir d’enfants, les autres s’occupent de ceux qu’ils ont engendrés.
Chaque couple est propice à un portrait de femme au caractère bien trempée et
face à ses choix.
Les victimes, des jeunes femmes repérées à l'avance, que le
démon, pour assouvir ses pulsions et répondre à un besoin de domination, n'aura
de cesse de torturer jusqu'à la mort.
Ce livre est à recommander pour
les amateurs de polar, dans la tradition Simenon, Agatha Christie… Quelques
rebondissements ponctuent l’enquête mais en mode roman policier, ce n’est pas
un roman noir.
Automne 2018. Fawles n’a plus donné une seule
interview depuis vingt ans. Alors que ses romans continuent de captiver
les lecteurs, Mathilde Monney, une jeune journaliste suisse, débarque
sur l’île, bien décidée à percer son secret.
!!! COUP DE COEUR !!!
A huit cents kilomètres de distance, ces deux intellectuels ont
accepté de réfléchir sur les conflits du monde méditerranéen et leurs racines.
Ce dialogue est animé par José Lenzini, né en Algérie, ancien
correspondant au Monde, il organise et accompagne régulièrement des
voyages culturels dans son pays natal.
Quand on arrive
à Chambord, on est saisi entre le
contraste de l’architecture flamboyante extérieure et le vide de l’intérieur.
Normal, à la Renaissance le mobilier, comme son nom l’indique, ne faisait pas
parti de l’immeuble.
On ne sait pas
grand-chose sur l'origine de ce château puisque les plans ont été perdus. On ne connaît pas non plus
le nom de son architecte. On rapporte cet édifice à François 1er, mais il n’y a séjourné que quarante-deux jours.
Fils de journaliste, Amin Maalouf a été pendant quinze
ans lui aussi journaliste et a voyagé dans le monde entier. Habitué à décrypter
les informations, il livre une analyse passionnante de l’histoire récente à tous les niveaux, économique, politique et religieux. Il
s’intéresse en particulier à la guerre
des six jours (1967) et à deux faits emblématiques: la révolution islamiste en
Iran et le conservatisme de Mme Thatcher au Royaume Uni. Il s’inquiète de la
montée des angoisses sécuritaires, de l’engourdissement
de l’esprit critique et de la fragmentation des états selon un faux ciment,
l’appartenance religieuse et ethnique. Alors que nous vivons une époque de fort
développement technologique grâce à un savoir de plus en plus important qui
nous offre la possibilité de rendre le monde meilleur, il déplore le manque de
solidarité.
En août 1911, La Joconde est volée au Musée du Louvre. Pablo Picasso, installé à Paris en 1904, craint d'être accusé de complicité de vol par la police, car il possède deux statuettes ibériques également volées au Louvre, qu'il a achetées à un vendeur belge qui prétend être le voleur de La Joconde.
Jugé contre-révolutionnaire et agent secret de l'impérialisme, il verra sa chaumière (qu'il avait transformée en temple) et son orphelinat confisqués pour en faire un pressoir à huile où il accomplira un travail exténuant et dégradant.
Nous sommes dans les années soixante dans la campagne
française à La Thiérache. Une jeune fille de 17 ans vit chez sa grand-mère, car sa mère est allée
à Paris pour y vivre de ses charmes. Laure a quitté l’école et gagne quelque
argent en fabriquant des paniers en osier. Elle complète ses revenus en
faisant le ménage à l’auberge du "Dernier sou".
Ce livre est intéressant aussi parce qu’il ouvre une fenêtre
sur les grandes expéditions exploratrices de l’Arctique de cette époque, tout
en laissant son lecteur au côté d’Olga devenue institutrice.
Lior et Hadrien
forment un jeune couple, accompagnés d'amis ils arrivent au Kamtchatka
pour une partie de chasse à l'ours. Femme insondable, imprévisible,
insaisissable, Lior a une véritable addiction pour la chasse, elle y déploie
énergie et férocité. Comment cette
jeune femme peut-elle être aussi exaltée par la chasse? voilà un mystère que
son mari qui l’adore n’a jamais résolu. Quand elle chasse, le regard de Lior
tourne à l’étrange, son pas devient souple, elle semble partie prenante de la
nature, douée d’un flair affûté, dangereuse. Elle a quelque chose d’animal...
Malheureusement,
ce pouvoir est repéré par le chef du gouvernement qui décide de kidnapper Lou
pour en faire une arme au profit de son pouvoir. Pour amoindrir l’idée
d’enlèvement, la mère de Lou recevra une greffe d’écran sur son poignet pour
rester en contact avec sa fille.