On ne meurt pas d'amour - Géraldine Dalban-Moreynas

On ne meurt pas d’amour de Géraldine Dalban Moreynas est l’histoire de la rencontre entre : « Elle » qui vient d’emménager avec son homme dans un grand loft blanc; « Elle » doit se marier au mois de juin et « Lui » qui habite au deuxième étage de l’immeuble. « Il » est marié et a une petite fille.
« Elle » et « lui » se croisent pour la première fois un dimanche de novembre, sous le porche de l'entrée. Elle le voit entrer, il est à contre-jour. Elle sent son corps se vider. 
L’auteur nous emmène dans les rouages de la passion que l’on ne maitrise pas, celle qui envahit le corps et l’esprit quoi qu’on fasse pour lutter contre. 
On n’est plus au temps de Flaubert et l’arsenic ne sera pas utilisé. On a malgré tout droit à une description de l’avortement en forme de punition. 
L’auteur nous laisse dans un flou permanent. On ne sait pas précisément qui sont les personnages. Ils sont nommés « il » ou « elle », pas davantage . Les relations décrites traitent-elles de la passion, de la sexualité, ou de l’amour ? Ce roman se lit comme une parenthèse, sans grand intérêt à moins qu’il ne serve d’éducation sexuelle à des ados. En effet, ce roman est truffé de scènes de sexe et cela me rappelle «Le diable au corps » de Raymond Radiguet qui circulait dans les cours de lycée. 

Prix du premier roman 2019.