Le point de départ de ce
roman est la confidence d’une femme à Philippe Vilain, au cours d’un colloque
universitaire. Cette inconnue est si touchante lorsqu’elle lui confie son
histoire amoureuse, qu’il transforme son récit en un roman, d’où la
dédicace : « A la confidente d’un jour ».
Ruse de romancier pour
accrocher son lecteur ou anecdote d’auteur ? Peu importe, l’entrée en
matière est posée de telle sorte que tout lecteur ayant aimé au moins une fois ne
peut que suivre ardemment la narratrice dans son aventure conjugale et ses interrogations
étonnantes.
L’histoire commence comme
dans un roman : une jeune femme rencontre dans un colloque un brillant
universitaire américain. Julie est maitre de conférence, spécialisée dans le
domaine des Lettres, tandis que Dan est sociologue. A travers le prétexte de la
rencontre, se dessinent alors deux portraits en symétrie. S’opposent alors deux
univers éducatifs (l’une a grandi dans la campagne poitevine, l’autre à
Atlanta) dont le télescopage suscite le choc amoureux, au point que leur fille
Mary, nait à Paris. Dan, pour ses recherches sur le racisme, retourne de temps
à autre dans sa ville natale et en profite pour retrouver ses racines. Mais un
jour, il ne revient pas. Commence alors pour Julie une quête éperdue, de son
amoureux d’abord, puis de sa construction maternelle en l’absence du père de
Mary et enfin, de son identité amoureuse.
Un beau roman qui
s’engloutit, même s’il laisse quelques zones d’ombre.
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