Sorj Chalandon aborde ici le sujet difficile du cancer, que ce soit du
point de vue du malade ou celui de l’accompagnant.
Jeanne a trente-neuf ans, elle est mariée. Elle travaille
dans une librairie. Un jour, elle découvre qu’elle a un cancer invasif du sein. Suit alors la description du
protocole des soins, l’affrontement de la maladie tant par le malade que par le
conjoint.
Ce véritable
combat se transforme en « joie féroce » pour supporter la
thérapie, mais aussi affronter les transformations de son corps, le départ du conjoint, le
regard de l’autre ainsi que la lutte contre la mort.
Jeanne
rencontre deux autres candidates à la chimiothérapie, Brigitte et Mélody.
Brigitte a une compagne, Assia, qui sera
toujours présente pour accompagner son amie.
Ces femmes ont deux points communs, leur cancer et un manque
ou un mal d’enfants.
Elles vont
donc lier et défier leur destin à une rocambolesque histoire.
L’amitié et la
solidarité entre ces femmes, l’invraisemblable aventure qui les engage, permet
à l‘auteur de nous distiller de véritables émotions sans tomber dans le pathos. Mais selon moi,
Sorj Chalandon a parfois « chargé
la mule » sur l’aventure. « Le Gang des Postiches » peut sembler
pesant...
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