L’ouvrage commence par une
requête étonnante : une femme venue se confesser dans une église d’un
petit village, profite de l’anonymat de la situation pour annoncer au prêtre la
mort d’une femme et le supplier d’aller récupérer de mystérieux cahiers
dissimulés entre les jambes de cette dernière.
Passée cette accroche, c’est le
récit de quatre vies qui apparait aux yeux du lecteur. Les deux vies de femme
montrent un rapport bourreau-victime étonnant, tandis que celles des hommes
tracent le portrait d’un tyran et d’un lâche.
L’ensemble se déroule d’abord
dans le silence d’une grande demeure, puis dans celui d’un asile de la fin du
XIXe.
Ce livre envahit le lecteur au
point que celui-ci ne peut l’abandonner. Lorsque les faits énoncés incitent à
une pause dans la lecture, la beauté de la langue prend la relève pour donner
l’envie de lire la page suivante. Le lecteur n’est alors pas déçu par les
différents rebondissements.
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