Les Tuniques bleues reviennent en force et la bibliothèque a complété sa série!
(Vous trouverez ces nouveaux numéros dans les bacs de nouveautés en BD, bien sûr!)
Remettre sous la lumière cette vieille historie permet de
comprendre les zones d’ombres, les souffrances engendrées par la rupture et la
manière dont chacun a survécu
Et pourtant, Jean-Paul Kauffmann, fervent amoureux de la ville, relève le défi. Double défi puisqu'il poursuit le projet de se faire ouvrir les nombreuses églises fermées de Venise. Projet d'autant plus ardu que les autorités religieuses ou administratives vénitiennes cultivent l'art de faire lanterner le demandeur. Mais la persévérance de l'auteur et son "désir de voir ce qu'on ne peut pas voir" sont sans limites. Installé pour plusieurs mois dans un appartement de l'île de la Giudecca, il nous entraîne dans ses déambulations dans une Venise vierge de l'afflux touristique au fil des calle et des campi presque déserts et face aux portes fermées des églises qui le font rêver. Nous le suivons dans ses multiples démarches et rencontres, véritable enquête policière pour dénicher les détenteurs de la clef magique lui permettant l'accès au lieu interdit.
Les deux personnages principaux, Blanche et Solène luttent à leur manière
contre la misère et aident les femmes en difficulté. C’est donc un hommage à la
solidarité et au bénévolat. L’auteur soulève les interrogations de chacun sur son rôle face aux difficultés sociales des autres et sur le sens que l’on veut
donner à sa vie. La première partie qui évoque le contexte historique à travers
l’activité de Blanche est un peu journalistique, descriptive et manque de
profondeur : Blanche ne s’exprime pas vraiment. La partie suivante nous
permet de comprendre différentes situations de précarité et rend le roman plus
émouvant.
"Le cœur du père de Dom cesse de battre dans les bras d’une femme qui
s’éclipse après avoir ouvert aux secours. Orphelin à quinze ans, Dom
tente de recoller les morceaux et se lance sur la piste de cette
mystérieuse amoureuse. Mais un nouveau coup de tonnerre éclate lorsqu’il
reçoit les condoléances d’un inconnu qui aurait rencontré ses parents
en Argentine, juste avant la naissance de leur fille. Seulement voilà,
Dom est fils unique ! Cette révélation fracassante en entraîne d’autres
qui le conduisent à quitter son île de Groix pour aller doubler le cap
Horn, au pays des glaciers bleus, à la recherche de la vérité.
Peu à peu, il arrive à avoir une bonne connaissance de la
situation, dont l'identité des otages: le chirurgien qui assure les différentes
consultations et interventions, les infirmières, les consultantes... Il
découvre que sa propre fille de 15ans accompagnée de sa tante, soeur de Hugh,
sont à l'intérieur de l'établissement… Que font elles là?
En 1925, Alice, qui vient de terminer des études artistiques, vit entre Paris et Dinard, où elle passe toutes ses vacances et rencontrera Louis son futur mari.
Herbert Huncke, icône de la sous-culture de la beat generation; écrivain, pionnier des droits homosexuels, toxicomane, criminel
Le sujet : Fred Vargas s’attaque à un grand
crime, le crime écologique « en marche » et nous propose, non pas un
thriller comme d’habitude, mais un essai qui s’adresse directement au lecteur
afin de l’informer et de l’inciter à agir. Elle dénonce les responsables de ce
crime et apporte les solutions argumentées qui peuvent être mises en place à
tous niveaux et très vite.
Mais un jour, c'est un enfant emmitouflé dans un châle de prières qu'elle reçoit, qu'elle va élever et qui va illuminer son existence.
Le
premier chapitre entraine son lecteur dans une intervention policière de 16 minutes,
le temps que l’officier Noémie Chastain soit touchée par une balle. Les 400
pages suivantes s’engloutissent. Conduit au cœur de l’Aveyron, le lecteur se
pique au jeu de l’enquête. Les rebondissements sont assurés.
!!! COUP DE COEUR !!!
Le commandant
Sharko avec son équipe est appelé en forêt de Bondy où est découvert un corps
en état de décomposition avancée. De retour à son bureau, à l'entrée des
bâtiments du 36, le policier assiste à
la mort mystérieuse d'un homme porteur d'une lettre. Dans cette lettre
signée «l'ange du futur» est dénoncé le développement de l'intelligence
artificielle et les horreurs que le monde est en train d'engendrer, ainsi que
l'adresse d'un site internet à consulter. Le site dévoile aux enquêteurs un
homme et une femme enfermés dans deux récipients qui se remplissent en eau par
un goutte à goutte. Les deux prisonniers sont appelés à périr noyés à terme si
rien n'est fait. Dans l'un des récipients se tient Bertrand Lesage...
L’histoire se déroule en 2069, en Islande, dans une
société presque totalement « transparente » avec des informations
personnelles numérisées. L’héroïne, Cassandre, a créé une entreprise
« Transparente » qui a pour objectif de favoriser la rencontre des
êtres humains selon des critères bien précis pour éviter divorces et
désillusions. Deux policiers lui rendent visite pour l’inculper de
meurtre : elle aurait été vue en train de pousser une femme dans les
chutes du Gullfoss (comparables à celles du Niagara !). Un délai de cinq jours lui est accordé en attendant de
retrouver le corps… Or dans cinq jours
justement, l’héroïne présentera au monde une nouvelle étonnante…
Le couple divorce,
Faye sans ressources n'a pas d'autre solution que de cohabiter avec une ancienne
amie.
Sylvie Germain raconte d’abord l’histoire d’une grande
amitié entre Nathan, enfant en difficulté, et Gavril, un rescapé roumain des
persécutions contre les tziganes. Elle relate donc une période trouble et peu
connue sur le génocide d’une communauté
vivant en Roumanie lors de la deuxième guerre mondiale. Elle nous offre un
livre très poétique en choisissant un personnage fou de poésie, la poésie l’ayant
aidé à vivre et à survivre lors de ses emprisonnements. Le parcours de vie de
Nathan est aussi très constructif : il réussit à se libérer de sentiments
de culpabilité et de haine qui l’empêchaient de bien vivre et de connaître
l’amour maternel.
Elle aime particulièrement la statue de L'Homme qui marche, squelettique, solitaire, courbé vers la terre, symbole de la condition humaine.