Ce
premier roman, d’un auteur que peu connaissent, raconte l’épopée
d’Anton, jeune tzigane dresseur de chevaux, né au début du
XXème siècle. Il vit entouré des siens et traverse les pays dans
un petit cirque ambulant.
La
période de la deuxième guerre mondiale va décimer toute cette
communauté. L’auteur nous raconte, avec pudeur mais réalisme, la
barbarie nazie et les camps dans lesquels on parquait juifs et
tziganes.
Une
résilience s’opérera grâce à la volonté farouche de ce jeune
Anton, seul survivant, ou presque, qui rendra hommage à tous ses
morts en se plongeant dans l’eau sacrée du Gange.
Malgré
l’histoire, ce livre n’est pas (toujours) triste. Il nous
« embarque » comme une longue traversée sur une mer
bien hostile, puis vers des rivages plus cléments.
Les
victimes Tziganes de la Shoah sont peu présentes en littérature. Même
si l’écriture manque parfois de « puissance », ce
livre est à recommander, ne serait-ce que pour qu’il n’y ait
jamais de droit à l’oubli.
Beau
roman, on pourrait presque dire beau conte si l’horreur de la
guerre n’avait pas existé.
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